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Pré­sen­ta­tion

Présentation de Saulxures sur Moselotte

SAULXURES-SUR-MOSE­LOTTE

Saulxures sur Mose­lotte est une com­mune du nord-est de la France, dans le dépar­te­ment des Vosges et la région Grand Est.
Les habi­tants, au nombre de 2674 au 1er jan­vier 2020 (chiffres INSEE), s’appellent les Saulxurons.

 

SITUA­TION ET GÉOGRAPHIE

Saulxures sur Mose­lotte est sur le can­ton de La Bresse et fait par­tie de la Com­mu­nau­té de Com­munes des Hautes-Vosges (CCHV°.
Saulxures sur Mose­lotte se situe au sud du mas­sif mon­ta­gneux vos­gien, les Hautes-Vosges, dites « cris­tal­lines » car for­mées en majeure par­tie de gra­nit, au cœur du Parc Natu­rel Régio­nal des Bal­lons des Vosges.
L’endroit pro­fite d’un cli­mat de type semi-conti­nen­tal, sec et chaud l’été et sou­vent froid et ennei­gé l’hiver, et béné­fi­cie ain­si de mer­veilleuses avant et arrière-saisons.
La com­mune se situe au point géo­dé­sique de lon­gi­tude 06°46’11 » Est et de lati­tude 47°57’00’‘ Nord, qui repré­sente le centre théo­rique de la zone d’habitation.
La com­mune s’étend sur 3186 hec­tares, dont 1991 de forêts.
L’altitude varie entre 430 m et 1013 m, le Haut du Roc étant le point culmi­nant par­ta­gé avec la com­mune de Basse sur le Rupt.
Elle est tra­ver­sée par la Mose­lotte, rivière qui prend sa source sous le Hoh­neck à la fon­taine de la Duchesse et aux Feignes-sous-Vologne, et qui se jette dans la Moselle au pied du Saint-Mont.
L’habitat se dis­perse depuis les Gra­viers et les Amias en aval , les Lon­gènes et la Médelle en amont, et le Rupt de Bâmont et les Tayeux sur le coteau sud.

HIS­TOIRE

Au début du 7ème siècle, des moines sous la conduite de Saint Amé et de Saint Roma­ry, s’étaient ins­tal­lés au som­met d’une mon­tagne vosgienne.
La mon­tagne fut appe­lée Saint-Mont et ne tar­da pas à être le foyer de pro­grès reli­gieux et intel­lec­tuel, en même temps qu’il devint un centre de population.
Le monas­tère se déve­lop­pant sans cesse, il ne put nour­rir sa popu­la­tion crois­sante sur la terre occu­pée, impropre à la culture.
Il dut créer aux alen­tours de nou­veaux centres de popu­la­tion : REMI­RE­MONT, SAINT ‑AME , VAGNEY.
En remon­tant le cours de la Mose­lotte, à deux lieues en amont de Vagney, les reli­gieux avaient trou­vé un pay­sage magni­fique, la val­lée s’élargissait et les rives de la rivière étaient bor­dées de grands arbres au milieu des­quels d’innombrables saules incli­naient leurs longues branches jusqu’à la sur­face de l’eau.
Au début du 9ème siècle, un groupe d’hommes, de femmes, d’enfants se mit en marche sous la conduite d’un reli­gieux pour le pays des saules et com­men­ça la construc­tion d’une cha­pelle autour de laquelle ils bâtirent leurs demeures.
Le pre­mier groupe d’habitants fut appe­lé LA SAUS­SAIE, c’est à dire un lieu plan­té de Saules, d’où est venu le nom actuel de SAULXURES.
Un deuxième groupe dres­sa de modestes chau­mières au bas d’un mont voi­sin, ce qui les fit appe­ler ceux de BAYE­MENT, aujourd’hui « BAMONT ».
C’est plus tard, par décret du 21 mai 1867 que le nom de la rivière fut acco­lé à celui de SAULXURES et que la com­mune por­ta le nom de SAULXURES SUR MOSELOTTE.
Aux 10ème et 11ème siècle, de nou­velles chau­mières se construisent.
Celles de Bâmont se mul­ti­plient dans la val­lée supé­rieure, plus riche le RUPT de BAMONT ; celles de la Poi­rie s’élèvent aux envers, c’est à dire sur la rive gauche de la Mose­lotte et du pays, en patois « as evia », nom qui devien­dra plus tard « LES AMIAS », d’où elles redes­cen­dront plus tard vers un ter­rain sablon­neux, près de la rivière, ce qui leur don­na le nom de Grève, d’où le hameau des Graviers.
Au début du 19ème siècle, l’implantation de l’industrie tex­tile, fila­ture et tis­sage de coton dans les mon­tagnes vos­giennes va don­ner à toute la contrée un essor rapide, une pros­pé­ri­té nou­velle et pro­vo­que­ra un accrois­se­ment consi­dé­rable de la population.
Saulxures fut le pre­mier vil­lage de la val­lée à pos­sé­der des usines tex­tiles, ce qui a eu une part pri­mor­diale pour son développement.
A côté de cette indus­trie de base, le tra­vail du bois, pre­mière res­source du pays, avait néces­si­té la créa­tion de scie­ries hydrau­liques qui ne ces­sèrent de s’agrandir et de se développer.
L’industrie du gra­nit, dont la matière pre­mière se trouve sur place, se déve­loppe aussi.
Ain­si vous pour­rez admi­rer le monu­ment à la mémoire des morts sur la place de Charme, qui est un des plus remar­quables des Vosges et de France.
La pros­pé­ri­té de notre com­mune est due essen­tiel­le­ment aux qua­li­tés des vos­giens, race solide, har­die ; tra­vailleuse, éco­nome, très atta­chée au sol et à ses traditions.

 

LE BLA­SON DE SAULXURES SUR MOSELOTTE

D’or à la roue de mou­lin de gueules et au rameau de saule de sinople au chef d’azur à six losanges d’argent à la bande de gueules char­gée de trois cham­pi­gnons d’argent bro­chant sur le tout.
La roue, « de gueules » signi­fiant de cou­leur rouge, rap­pelle que les mou­lins étaient très nom­breux à Saulxures.
Le lun­di de la Pen­te­côte, les Saulxu­rons étaient obli­gés d’aller à la pro­ces­sion à Remi­re­mont en por­tant des branches de saules, d’où le rameau sur fond d’or, « de sinople » signi­fiant de cou­leur verte.
Le « chef d’azur » signi­fie la par­tie supé­rieure de cou­leur bleue, et les losanges, sym­bo­li­sant le fer de lance, ren­voient au tra­vail du granit.
Les trois cham­pi­gnons évoquent la forêt de Saulxures et rap­pellent les trois « alé­rions » du dra­peau lorrain.

EN CHIFFRES

Saulxures-sur-Mose­lotte recense 2 691 habitants
D’après le recen­se­ment de 2015. Source INSEE

 

VILLES JUME­LÉES

Saulxures sur Mose­lotte est jume­lée avec la ville de Hamoir depuis 1961.
Hamoir est une com­mune de Bel­gique située dans la val­lée de l’Ourthe, au sud de la pro­vince de Liège.
Elle regroupe quatre vil­lages : Com­blain-la-Tour, Fai­ron, Filot et Hamoir.
Saulxures est éga­le­ment jume­lée depuis 1997 avec Weni­gum­stadt, petite ville alle­mande située au nord-ouest de la Bavière.

 

PATRI­MOINE

Châ­teau construit entre 1854 et 1861, aujourd’hui à l’abandon.
Le Musée du Bois, et son haut-fer hydraulique.